Lady Ruffin avait depuis toujours un rêve enfouie en elle, avoir un pacificateur à elle, rien qu'à elle, le sien, où elle pourrait graver son nom dessus, sa propriété, mais n'étant pas une des meilleures combattantes, elle utilisait son mousquet avec amour, en espérant un jour pouvoir tout de même effleurer son rêve.
Avec la chute de Terra Sympa et du Campement, elle du abandonner avec déchirement son mousquet à une combattante supèrieur, Lady retourna donc à ses premiers amours avec son arc. Puis la confiance en elle augmentant, et son départ en mission, furent des éléments qui poussèrent ses compagnons à lui pretter temporairement le pacificateur d'Ofe, enfin Lady tenait entre ses mains un pacificateur, un vrai. Elle n'arrêtait pas de l'effleurer, n'en croyant pas ses yeux. Mais elle savait que ce n'était qu'un prêt temporaire, tôt ou tard elle devrait le rendre, elle profitait donc pleinement de cette occasion.
Lady se faisait sans problème au poids du pacificateur, elle trouvait même que cette arme allait à la perfection avec sa tenue (elle une Lady dont l'apparence était capitale), la bandoullière de l'arme accentuait son décolleté, en effet depuis la fin de Terra Sympa, ses vêtements étaient plus sexy, ayant dû faire des bandages avec son chemisier, celui-ci était beaucoup plus court (n'en ayant pas d'autres, vu que sa garde robe avait brulée avec TS), elle defaisait donc désormais quelques boutons de celui-ci laissant apparaître la volupté de ses formes féminimes.
Puis un jour, elle entendit une nouvelle inattendue sur sa radio, ses compagnons d'armes lui réservaient une magnifique surprise, l'objet de son rêve le plus fou lui appartiendrait désormais. En effet, ils avaient suffisamment confiance en elle pour lui confier définitivement le pacificateur. Lady en resta longtemps sans voix. Puis elle se mit sur la fréquence générale et prit avec passion la parole :
- «Je voulais juste vous remercier pour votre confiance, merci».
Lady ne laissa pas plus ses sentiments transparaitre, mais en fait elle était aussi excitée qu'une puce, tellement elle était heureuse.
Lady attendit que la nuit tombe sur le désert, que plus un bruit ne se fasse entendre dans le campement, pour se rapprocher du feu, à la lumière de celui-ci, elle pris son couteau et grava «Lady» sur la tranche du pacificateur qui était désormais sien, et la elle laissa exploser sa joie, elle se mit à danser autour du feu, comme en transe, en levant le pacificateur, elle l'exibait comme un trophée de guerre, enfin il était à elle. Des cris de joies incontrolés s'échappaient de ses lèvres, emportée qu'elle était par l'ivresse de la joie. Sa frénésie dura toute la nuit.
Au petit matin, l'euphorie n'était pas tout à fait descendu, elle prit alors sa radio :
- «Karita, ma puce, j'ai une super nouvelle...»