Un Rp commun pour la chute de Terra Sympa

[mode éxalté on]
Les evenements de ces derniers jours sont la piece maitresse d'un rp que nous pouvons faitree tous ensemble pour le rendre encore plus "flamboyant", faisons de cette affaire la plus belle page de fractal
[mode éxalté off]

Plus serieusement et dans un soucis de réalisme litteraire, je vous propose que tous les protagonistes de "l'affaire TS" travaillent ensemble autour d'une trame commune des evenements pour en faire un recit multiple.

Voici la trame que je vous propose:

1) Le convoi et son interception;
On est a proximite de TS chacun peut y voir quelque chose. C'est la fin de nuit, les mettaleux attaquent le convoi et enlevent Kikaha. Le reste du convoi est immobilisé sous le feu des ennemis.

2) le matin suivant;
le convoi d'attaque de JBS est detecte dans le desert a quelques lieuses de TS. Analyse de la situation par Hyperbob et decison d'evacuer TS apres avoir tenté de contacter Luna et son precieux chargement pour la construction du bunker. Celle ci est portée disparue

3) l'apres midi;
distribution des consignes et des marchandises, les routes sont sabotées au nord.
Carpaccio et Ax trahissent, sortent et tuent Ria et Léa.
Fin d'AM, attaque de TS par le groupe de Plantule qui arrive par surprise.

4) soir;
Premieres sorties et organisation des positions de resistance de chacum ( Saignant, Cid , Ofé et autres ), les marshals font sauter les routes au sud.
départ du Ca de Tallulah en ornithoptere et stand by a proximité.

5 Nuit;
Fin de l'évacuation de TS , mise a feu des charges par hyperbob et Raoul.
Fuite dans la nuit, attaques des metalleux sur les fuyards.


Chacun raconte sa vision des choses mais eesayez d'etre plus ou moins en phase avec les propos des autres. On cherchera a realiser le maximunm de consensus entre les recits.

Pour commencer le tout voila quelques élements de départ;
l'attaque du convoi :
http://www.fract.org/forums/lire.php?sujet=6741

decouverte du convoi d'attaque :http://www.rpsudsylver.info/index.php?fin%20de%20TS%20chap1

j'en oublie peut etre rajoutez les liens.


Pour finir je propose encore que chacun mette a la suite son rp et on se concerte au fur et a mesure.

Bon, alors voici ce qui a déjà été fait de notre côté (Carpaccio, Ax, Léa et moi) :


Cela faisait maintenant plus d'un an qu'elle n'était pas sortie du Campement.... Excepté pour quelques gardes du troupeau de Mustangs ainsi qu'une baignade dans le Tumulte à la fin du printemps. Elle était resté prostrée, silencieuse, inactive, cachée dans son cabanon... Au bout d'un certain temps, Léa vint la trouver.

C'était parti d'un bouton de fièvre...Son visage en était encore marqué bien que l'infection eut disparu. Le quart du visage flétri, écorché... Mais elle était guérie. Après une discussion réconfortante avec sa camarade de travail, elle se décida à y retourner. Elle reprenait part à la vie du Campement.

Au bout de quelques jours, HyperBob rentra en contact avec elle. Il cherchait du monde pour une mission... Rien de bien méchant, conduire un camion avec de l'équipement pour poser une route. Enthousiaste, elle en parla aussitôt à Léa. Toutes deux impatientes de sortir de la communauté. De changer un peu d'air... Certes, laisser la fraîcheur matinal qu'offre le Tumulte, mais aussi découvrir l'inconnu.

L'annonce du départ ne tarda pas. En une journée, tout avait été lancé. On partirait à la nuit. Ria rejoignit Ombrette au garage, qui lui indiqua où se trouvaient tout ce qu'elle devait préparer avant le départ. De longues heures de chargement plus tard, tout était enfin prêt. Léa devait récupérer son équipement, ça lui laissait le temps de se faire un brin de toilette avant le départ.

A l'heure prévue, elles sortirent du camp. Les autres camions étaient déjà là, et on attendait plus qu'elles... Enfin... Presque... Il manquait une autre personne... La radio de la jeune femme se mit à grésiller :

"KKRRRR...KRR...KKKSSS...KSS...kRIA....KSS...IA... Ria !!! Ah ! ça marche !
- Oui ?
- C'est Bartholomé... Dis, on va pas être en retard là ? Je t'attends depuis plus d'une heure à la taverne..."

Surprise, la jeune femme reprit les notes que Kikaha lui avait laissées. Elle stoppa net le véhicule, regarda dans le miroir qui faisait office de rétroviseur les portes du Campement se refermer. Elle s'effondra sur le volant, lâchant un "Meeeerrrdddeeeeuh !!!!!!" désespéré. Après quelques instants, elle reprit la radio et dit à Batholomé...

"Je ... Je t'ai zappé... Attends un peu, j'en discute avec Kikaha, je te re-contacte après."

Ses mots étaient beaucoup plus confus, moins assurés, quand elle discuta avec son chef... Elle commençait bien cette mission. Après une bonne heure à essayer de contacter Ombrette, Kikaha décida de partir. Tant pis... S'ils se dépêchaient, le temps jouerait en leur faveur.

Le trajet fut long... Léa s'était assoupie à l'arrière. A l'avant, une cassette sur laquelle se trouvait quelques morceaux de l'ancien temps... La jeune femme ne connaissait pas la langue des chansons.... Mais elle se créait une histoire rythmé par la mélodie. Elle l'écouta en boucle plusieurs fois. Après quelques heures, ils durent s'arrêter pour recharger les machines en charbon. Seuls les conducteurs étaient éveillés. Kikaha proposa de reprendre la route. Ils commenceraient les travaux par l'autre extrémité. Presque aussitôt, les tape-culs se lançaient sur la piste.

Suivant les loupiotes rouges devant elle, Ria fermait le convoi. Ils avaient coupé leurs radios pour laisser dormir leurs passagers. La cassette tournait toujours en boucle sur le magnétophone. A l'arrivée, Kikaha devait leur faire signe. Elles se gareraient à l'abri et pourraient se reposer. Il n'était prévu de se retrouver qu'àprès un peu de repos. Elle regardait la bouteille de pijote qu'elle s'était préparé pour l'arrivée. Elle n'aurait plus à conduire pendant un petit moment, après, et elle avait le droit s'accorder ce petit plaisir.

Enfin le signal. Les véhicules devant s'étaient immobilisés et elle se rangea non loin. Dans le nuage de poussière, la jeune femme n'envisagea même pas de sortir. Elle attrapa la bouteille de pijote et la descendit d'une traîte. Une pointe de nostalgie lui serra les entrailles quand le liquide coula dans sa gorge. Elle repensait à BiBifock. Elle ne l'avait même pas prévenu qu'elle partait en mission. Elle ne l'avait pas revu depuis le début de son infection. Elle regrettait d'être partie ainsi, comme une voleuse. Mais les marques qu'elle portait au visage l'anéantissait... Elle se sentait défigurée. Elle n'avait pas osé affronter son regard.

Perdue dans ses rêveries, elle s'écroula dans le fauteuil, l'alcool aidant fortement. Elle n'entendit aucun coup de feu, aucun cri.... Rien, quand elle se réveilla, Léa était crispé sur son pacificateur scrutant les alentours à travers la vitre crasseuse. Elle marmonnait quelque chose qu'elle avait du mal a discerner à travers ses sanglots et les restes de pijote qui lui embrumaient l'esprit.

"Yiiiihhihi zooooOOnt 'AAaaApTTTtttu'és 'ikaAAaha"

Il fallut quelques secondes à la jeune femme pour reconstituer la phrase.... Quand le message fut clair, elle blêmit. L'angoisse qui marquait le visage de Léa était maintenant tout aussi présente sur celui de Ria. Léa finit par reprendre son calme et expliquer la situation à sa camarade. Cette dernière ralluma sa radio. Terra Sympa était déjà au courant de l'attaque à laquelle ils avaient assisté impuissant depuis la vigie.

Il ne fallait pas paniquer. Rester sur ses gardes et chercher une solution. L'attente s'amorçait. Au moindre bruit, elles pointaient leurs armes tout azimut. A la fin de la journée, HyperBob leur annonçait un plan de sauvetage. Une équipe de Marshalls allait venir à leur secours.

Ax et Carpaccio étaient infiltrés au sein du Campement depuis déjà plusieures lunes. Ils avaient réussi à devenir Marshalls. Les informations collectées au fur et à mesure que le temps passait, étaient directement envoyées à Métal Hurlant. Ils étaient à Terra Sympa pour suivre une formation spéciale Marshall quand ils apprirent que Kikaha arrivait avec une escorte pour apporter le matos nécessaire à l'édification du bunker de Terra Sympa. Avec beaucoup de chance, ils purent même le localiser car il était arrivé à proximité des murailles de la communauté annexe du Campement. Karita fut prévenue et elle attaqua le convoi, capturant Kikaha et laissant les autres membres du convoi désordonnés.

Ax et Carpaccio attendaient le moment propice pour dévoiler leur véritable idendité. Ils restèrent le plus longtemps dans Terra Sympa. Hyperbob pour préparer le repli vers le Campement, leur donna beaucoup de munitions pour pacificateur, ainsi qu'une pièce de ce modèle. C'était le moment de partir ! Ax et Carpaccio sortirent en douce de la communauté et prirent la direction du convoi de Kikaha.

"Ax, tu devrais enlever cette fourure. Il fait bien trop chaud! nous sommes en été...
- Je n'ai pas chaud, je n'ai pas froid, je suis bien comme ca.
- Hum...
- Quoi ? il y a un problème ?
- Oui...tu es sûr qu'on a fait le bon choix ? Parfois, j'ai un doute, tu sais... notre trahison.
- Evidemment ! On a fait le bon choix : tu as vu comme moi qu'ils utilisaient des marmottes dans les galeries de souffre pour gagner encore plus de ce soi-disant précieux minerai ! Les marmottes sont des êtres vivants au même titre que les humains, elles ont droit de vivre en liberté. Et ce qu'on a fait, c'était le seul moyen pour arrêter cette tragédie !
- Ha oui... Les marmottes..."

*Ce gars est fou, il n'y a jamais eu de marmotte ! Enfin bon, c'est vrai que ces gens l'ont bien cherché. Ils n'ont rien fait pour arréter Terra Prima, maintenant ils meurent par leur faute... Oui c'est ça ! C'est leur faute ! Ils payent pour la mort de mon cousin !*

"Carpaccio ? A quoi tu penses ?
- Rien"
- Tu sais qu'il paraît qu'ils utilisent des marmottes aussi à côté de Catheringrad ? Va falloir y faire un saut !"

*Oula, il a pas fini avec ses marmottes lui ?*

"Tiens, on voit Karita et Nahlyaah."

Ax et Carpaccio prirent deux purs-sang et foncèrent au hasard sur l'un des groupes ennemis. Il s'agissait de Ria ZEIH. Elle avait garé son tape-cul à l'abri d'un rocher pour être mieux protégées. Les deux traitres galopaient à allure régulière dans leur direction, les deux femmes sortirent du camion, heureuses de voir enfin du renfort.

Arrivés à une dizaine de mètres, ils descendirent, prirent leurs armes.
Ax tira le premier, sans hésitation, il blessa une des femmes. Carpaccio visa, vit dans les yeux de ses futures victimes la peur et ferma les siens. Il vida son chargeur de 9mm sur les deux femmes, priant que tout soit fini quand il ouvrirait ses yeux.

Quelques instants plus tard, il écarta les paupières. Deux corps féminins gisaient au sol. Ax avait un large sourire. Il commença à imiter une marmotte en train de renifler l'air, puis il hurla à la mort.

"Ax t'as pas bientôt fini ??? On se barre ! Moi ca me file la gerbe cet endroit !"

Ax repris les purs-sangs, et Carpaccio ramassa les armes et prit le tape-cul. Une fois qu'ils eurent rejoint le convoi de Karita, Carpaccio s'éloigna un peu du reste du groupe pour faire le vide. Il entendait Ax raconter avec force détails l'heure précédente. C'est sûr maintenant, tout changerait.

Voici ma part. Je viens de la terminer. J'ai fais de mon mieux pour ne pas être en contradiction avec les textes déjà donnés. Prennez en ce que vous jugerez bon. Après ça, je demanderai à Kikaha de bien vouloir m'envoyer le texte final, et de suprimer mon compte du forum.
Merci à tous de m'avoir offert l'opportunité de faire partie du Campement.

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Cela faisait si longtemps que Luna s'entrainait durement pour pouvoir accompagner Mac Oc, son amour et amant, qu'elle accepta aussitôt de s'engager pour le CSF dès qu'elle en eut la proposition.
Tout le monde s'organisait pour définir les ordres de mission de chacun, mais Kikaha avait une autre mission à leurs confier. Celle-ci était simple et ne représentait pas un réel danger malgré la menace de Karita. Après tout, elle ne nous connaissait pas et ne pouvait donc pas nous vouloir réellement du mal.

"Nous devons apporter un chargement de matériaux à Terra Sympa. Nous profiterons du transport pour mettre en place les derniers tronçons de route sur la piste qui nous mènera à la communauté."

Le cœur battant la chamade, Luna repensée déjà à ses premières expériences en tant que poseur de route. Elle y avait fait connaissance de ceux qui allaient rester ses amis. Et puis elle serait auprès de Mac, ce qui était le plus important.

Les ordres avaient été clairs, autant que l'organisation du transport. Elle était allée chercher le Tape-Cul qui allait les conduire à TS. Dans le garage, se trouvait déjà Ria, Ombrette et un monticule de marchandise que nous allions devoir charger. Après un partage effectué par Kikaha, il nous fallut de longues heures pour que tout soit bien sanglé et fixé.
Afin de ne pas être trop chargé, Luna profita des derniers instant avant le départ nocturne, pour vendre les quelques matériaux qui étaient de trop dans sa besace.
Elle alla également s'isoler quelques instants. Quelque chose la tracassait, un mauvais pressentiment. Mais peu importe, elle serait avec Mac Oc et rien de plus ne pouvait compter pour elle.
Cependant, se dirigeant vers son camion à charbon, elle demanda à Ombrette de bien vouloir l'accompagner quelques minutes.

"Je sais que je ne devrais pas penser à de telle chose, mais s'il devait m'arriver quelques choses...
- Mais ne parle pas comme ça, tu es avec Kikaha, vous ne devriez avoir aucun soucis, tout est planifié.
- Je sais, mais s'il m'arrive quelque chose, donne les deux salaires que je dois recevoir à Natsuki, je sais qu'elle en fera bon usage.
- D'accord, je le ferai. Mais tu n'as aucun soucis à avoir, ce n'est qu'un voyage de deux lunes après tout.
- Merci beaucoup..."

Le moment du départ était proche et déjà les moteurs à charbons vrombissaient, laissant échapper de lourds nuages noirs de suie. La lune était belle et une légère brise se levait. Vu le froid de la nuit, la journée suivante s'annonçait excessivement chaude. Le groupe n'attendait plus que Ria, Léa et Bartholomé pour s'élancer sur la route. Mais déjà les problèmes arrivaient, le départ se ferait sans Bartholomé que nous ne pouvions attendre plus longtemps sans mettre en danger la sécurité du convoi.

Le trajet fût long et monotone. Luna fût étonné de voir Mac Oc dormir paisiblement sur le siège passager, à ses côtés, le moteur faisait un tel bouquant que ça en devenait un exploit. Mais à la vue des traits tirés qu'il avait, il devait être épuisé.
Elle suivait Kikaha à distance réglementaire et était suivi de Ria. Le convoi devait parcourir une longue portion de route avant d'atteindre la piste qui devait être remplacé.

Lorsqu'ils arrivèrent au premier tronçon à reconstruire, le convoi fît une petite halte. Luna remarqua alors que Mac Oc tremblait. Ce ne pouvait pas être de froid, car dans le camion, l'habitacle était chauffé par le moteur à charbon. Elle entreprit de l'ausculter pour essayer de voir ce qu'il couvait.

"Réveille-toi Mac. Mon amour ouvre tes yeux."

Mais Mac Oc restait endormi, laissant échapper des gémissements et des jurons. Il était fiévreux et cela lui provoquait surement des délires.

"Kikaha, je crois que nous avons un autre changement dans le planning, Mac Oc est souffrant, nous ne pourrons pas poser les tronçons nécessaires.
- Bon laisse moi quelques secondes, je vais contacter TS."

Après quelques minutes, le convoi repart. Le chemin était terriblement accidenté et le fait d'éviter des divers nids de poule nous fît prendre du retard. Au loin, on devinait des zombies ou des nouveaux arrivants, mais nous n'avions pas le temps de nous occuper d'eux maintenant. Nous serons obligés de revenir les chercher.

Le temps semblait avoir changé, la brise qui nous avait accompagné durant tout notre périple avait forci, levant de grands nuages de sable qui nous obstruaient la vue. Kikaha donna l'ordre d'arrêter le convoi. Nous commençâmes alors à ranger les véhicules. Le vent était très fort et promettait de devenir un tempête, sortant du véhicule pour rejoindre Kikaha elle vît que le véhicule du chef du convoi était pris d'assaut par deux groupes, un constitué de deux femmes, l'autre d'un homme et d'une femme. Elle fît demi-tour pour chercher son arme mais le vent fût si violent que la porte, à peine ouverte, se rabattit sur la tête de Luna. Celle-ci eut une vive douleur et remarqua que sa vision se teintait de rouge. Puis se fût le silence et l'obscurité...

Lorsqu'elle reprit connaissance, elle était dans son véhicule, le goût du sang dans la bouche. Mac Oc était toujours endormi mais la fièvre semblait lui avoir passé. Elle regarda le ciel est vie que le soleil commençait à décroitre. Elle était restée inconsciente plus d’une dizaine d’heures. Elle entendit des bruits au loin. Sortant de son véhicule, elle vît que celui-ci était recouvert de sable, ce qui lui prodiguait un assez bon camouflage. Dehors, pas loin d'une demi-douzaine de groupes semblaient se réunir. Parmi eux, une femme qu'elle reconnue comme Karita et, attaché, Kikaha.
Elle se précipita vers sa radio et appela TS.

"Allo, quelqu'un me reçoit ? S'il vous plait répondez-moi...
- C'est Hyperbob. La voie était sévère et laissant paraitre un haut niveau de stress. Qui es-tu ?
- C'est... c'est Luna. Je faisais parti du convoi de Kikaha en partance vers TS. Kikaha est retenu prisonnier par Karita.
- Putain ! C'est toi ? Mais on te pensait disparue."

Hyperbob raconta à Luna ce qui s'était passé, mais dans ça voix, le timbre de la méfiance résonnait. Il semblait qu'Hyperbob n'avait pas confiance en Luna. Celle-ci fît son possible pour lui expliquer ce qui lui était arrivé et même s'il lui donna des instructions sur la marche qui allait devoir être suivie, Luna avait l'impression qu'il le faisait plus par nécessité que par réelle confiance.

Elle savait que ce qu'on lui demandait était dangereux pour elle et Mac, mais peu lui importait, elle souhaitait les aider de son mieux, faire avec eux ce qu'elle n'avait pas pu faire avec sa meilleure amie.
Elle laissa son Tape-Cul à celui qui devait le récupérer et, son amant à moitié réveillé à ses côtés, se dirigea vers l'oasis qu'elle savait proche. Ils pourraient y trouver un certain abri puis continueraient vers le campement.

Des bruits de galops se firent entendre, puis une détonation. D'abord ce fût un froid intense qui la saisie à l'abdomen, puis une immense douleur. Elle ne put crier, ouvrant la bouche mais aucun son ne pouvant en sortir. Elle baissa les yeux et vit son ventre perforé.
Une autre détonation et voila son épaule pendant mollement par des lambeaux de chaires sanguinolentes.
Elle entendit au loin la voie de Mac Oc qui l'appelait, mais elle ne pouvait lui répondre, elle était lasse et revoyez déjà ses meilleures moments défiler devant elle.
Natsuki, Léa, Ombrette, Kikaha et surtout son amant, celui qui la tenait, maintenant, dans ses bras le visage en larme.
Elle emporterait avec elle son amour encré dans son âme à jamais.

Je n’aurai eu que deux amours, Mac Oc et le Campement…

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Voilà un premier morceau. Je rajouterais peut-être un bout sur le reste de la fuite...

Le feu, la confusion, le grand chaos… et le sang. La belle Terra Sympa, que l’on avait passé tant de temps à remettre en état et à laver de la rouge peinture néo-bolchevique, était de nouveau couverte de l’écarlate venu reprendre ses droits en la cité ; de l’écarlate, du sang des terra sympiens.
Raoul rechargea son mousquet. La réserve d’eau de TS était à moitié détruite mais les bruits de combat semblaient s’être éloignés. Combien de temps avait durée l’attaque ? Il n’en avait aucune idée, mais il lui fallait rester prudent ; la cité n’avait pas tenu bien longtemps et l’ennemi rôdait peut-être encore entre ses murs.
Le bleu de sa veste avait noirci du sang qui s’écoulait de façon inquiétante de son ventre et de sa jambe blessée. Une intense douleur parcourait également son pied droit qui, suite à la perte d’une de ses sandales, avait du négocier directement avec le sol terreur semé de débris.
Major Fatal était toujours à ses côtés. C’était la seule personne qu’il n’avait pas perdu de vu durant les derniers instants de l’assaut meurtrier. Major Fatal qui le suivait à la trace. Atteint de zombinisme depuis plusieurs lunes déjà, que pouvait-il bien comprendre à la situation ? Fouillant du regard les ruines, Raoul aperçu, s’échappant saugrenu de sous un pan écroulé du toit, une paire de jambes. Sa gorge se serra. En l’état, il n’était pas sûr de le reconnaître, mais il semblait bien que se fut Azathot – l’un des derniers à avoir rejoint les Fils du gragon, le groupe de production d’eau que dirigeait Raoul.
Vite ! Il fallait s’assurer que la zone était sûre et trouver d’éventuels survivants. Raoul agrippa par la manche un Major Fatal absent qui avait mécaniquement mis la main sur un seau (comme si puiser était la priorité pour l’heure) et s’engouffra dans les rues fumantes et mortifiées.
Les deux hommes avançaient péniblement. Raoul était sourcier, la discrétion et les arts de la guerre n’étaient pas vraiment de ses compétences – surtout quant il fallait prendre soin d’un zombi en même temps.
Il ne manqua donc pas de sursauter et de pointer son mousquet dans toutes les directions (et surtout n’importe laquelle), assaillit par la peur, lorsqu’une voix sortie de nulle part le héla dans un demi-silence : « Hé ! Raoul ! Par ici ! »
Il lui fallut quelques longues et interminables secondes avant qu’il n’aperçut enfin Hyperbob, son grand ami, lui-même grièvement blessé.
« Je t’ai cherché partout, Raoul. Vous devriez faire moins de bruit si vous ne voulez pas que les métalleux nous tombent dessus. »
« Je fais ce que je peux bob. Mais moi la guerre, j’y connais rien. J’ai un talent, c’est l’eau. Passe-moi une lance à eau et je nettoierais cette cité au carchère. Sinon je peux rien faire. »
Hyperbob, regarda son ami avec compassion. Lui non plus n’était pas un foudre de guerre. Cuistot, horseboy, puis gestionnaire et conseiller au service d’une communauté pacifiste. Ce n’est pas ce qu’on pouvait appeler un curriculum vitae guerrier.
« Et pour les autres, bob ? »
« J’ai organisé le départ des quelques survivants, il n’y a plus que nous et Azathot. »
« Pour lui, c’est trop tard malheureusement. »
« Et merde, un de plus. » Hyperbob s’en voulait. Il n’y était pour rien, il n’aurait rien pu faire qu’il n’avait fait. Mais tant de morts, une communauté détruite, cela forçait une imméritée culpabilité.
Raoul se sentit misérable. A peine avait-il recouvré le courage de sortir de sa tanière que Hyperbob avait déjà fait tout le travail.
Major Fatal tira sur la manche de Raoul et lui montra d’un geste plein d’entrain le seau vide.
« On a pas le temps pour ça Major. Essaye de comprendre mon ami. » Ah, que j’envie ton insouciance en cet instant, ajouta Raoul pour lui-même.
Hyperbob toussota discrètement. « D’un, baissez le ton ; on n’est pas sûr d’être complètement seul. Deuxièmement… » Hyperbob marqua un temps. « Autant que tu le saches dès maintenant. » Raoul s’agrippa instinctivement à son mousquet faute d’autre chose de plus appropriée à portée de la main. « Comme tu t’en doutes, on a perdu des compagnons et des amis aujourd’hui. Je vais pas te faire toute la liste. Mais sache que Carambouille y est resté, Judj’ aussi. Mais il y a aussi tes protégés. Misty… »
« Et Roch », finit Raoul. La mort de chacun l’affectait, mais il dut avouer que celle de Roch le meurtrissait plus particulièrement. Raoul était allé le chercher dans le désert alors qu’il était sur le point de mourir d’inanition. Depuis, ils avaient travaillé ensemble. Roch était également devenu le seconde des fils du gragon, reconnaissant les idéaux, les préceptes et l’existence de Tsui. Ensemble, ils devaient construire un temple où ils pourraient accueillir, aider et soigner tout un chacun. Le chagrin étouffa son cœur.
« Raoul ! », le secoua Hyperbob. « Je sais que c’est dur. Mais ça l’est pour moi aussi et pour l’instant on a encore du travail. »
Raoul pris sur lui et se ressaisit. « Je t’écoute. »
« D’abord on fait un tour aux planques de munitions – faut en ramener un maximum au Campement. On prendra aussi de la dynamite pour faire sauter la com et la route. Ensuite, on se casse. »
Un bruit métallique tonna dans le silence. Major Fatal qui en avait profité pour s’éloigner, venait de faire tomber son seau.
« Merde ! Je vais le chercher. »
Mais Hyperbob l’arrêta l’air sombre. « Il ne reste plus que deux chevaux. Et quand bien même, Major n’est pas en mesure de chevaucher. »
« Tu veux dire…? »
« Oui. »
Hyperbob avait raison et Raoul en avait tristement conscience. On doit le laisser là. Avec un peu de chance il ne comprendra pas ce qui lui arrivera quand la mort viendra le chercher, essaya-t-il de se rassurer. Heureux de t’avoir connu Major.

***

Vingt minutes plus tard, tout était prêt. Les deux amis, tous deux grièvement blessés, avaient conciliés au mieux rapidité et discrétion. L’heure était maintenant à la fuite. Ils prirent un instant pour s’occuper de leurs blessures et fumèrent un peu d’opium en vu d’atténuer leurs douleurs.
Ils tenaient chacun un détonateur, tout était prêt. Ils regardèrent la cité. La dernière fois, qu’ils s’étaient tenus là, rien que tout les deux, c’était lorsqu’ils avaient pris possession de la communauté. Les bolchos n’avaient pas voulu donner les clefs à Raoul qui avait du attendre l’arrivée de Hyperbob. Ensuite, que de lunes passer à réhabiliter ces lieux. Tant d’efforts qui avaient vu naître amitiés et espoirs.
« Tu sais quoi », commença Hyperbob. « Je leur ai laissé de la pijote en signe de bienvenu. »
« Et tu leur as laissé un mot ? »
« Heu… non, ça j’y ai pas pensé. »
« Dix secondes alors. »
Raoul se précipita sur le panneau situé en avant de la communauté et se mit à écrire :

« On vous laisse de la pijote. Avec un peu de chance ça finira bien pour vous rendre et aimables et sociables !

Gros bisous

Tsui vous accompagne... enfin un jour peut-être !

PS: J’ai perdu une sandale. Prière de la retourner à Raoul au Campement si vous veniez à le retrouver. Merci d'avance. »

Si l’heure n’était pourtant pas à l’humour, Raoul espérait bien les exaspérer un peu et leur rappeler qu’ici s’était dressée une communauté d’hommes et de femmes cherchant une vie calme et lumineuse. D’hommes et de femmes solidaires et aimants, en quête de bonheur et de convivialité.
Profitant du panneau pour se protéger des éclats, Hyperbob et Raoul, dans un même élan, enclenchèrent leurs détonateurs. Alors Terra Sympa explosa.

***

La brève averse caillouteuse passée, Hyperbob et Raoul avaient enfourchés leurs pure-sangs et s’étaient élancés à travers le désert. Le mot d’ordre : fuir et rejoindre les autres survivants. L’un et l’autre aurait bien aimé fondre sur Karita pour aller délivrer Kikaha. Le laisser derrière eux était une nouvelle torture, mais force était d’admettre qu’ils n’avaient aucune chance d’ainsi libérer leur ami.
Mais après plusieurs lieus d’une chevauchée effrénée, ils durent faire halte. L’un des chevaux avait du se blesser au sortir de la communauté agonisante et n’irait pas plus loin. Rien ne semblait vouloir filer droit. D’un côté, la mort imminente d’un de leurs chevaux, eux qu’ils considéraient comme leur unique chance de salut ; de l’autre, l’état de Raoul qui n’avait cessé d’empirer depuis leur départ. L’opium qu’il avait pris pour ses blessures ne s’était visiblement pas bien entendu avec la haut teneur en cannabis du corps du sourcier.
C’est alors que l’implacable tonnerre, messager du désastre, se fit entendre. Vif, Hyperbob aida Raoul nauséeux à enfourcher la monture et entreprit de l’y ficeler – l’entravant suffisamment pour qu’il ne puisse pas en tomber. Pour ce qui était des chevaux, l’ex-horseboy avait la meilleure oreille qui soit. Trois chevaux arrivent : deux par le nord-est, un par le nord-ouest.
« Bob ! » s’exclama Raoul, le tirant de ses calcules. « C’est toi qui dois prendre le cheval. Je suis malade et t’es bien meilleur cavalier que moi. Moi, je m’y connais qu’en gragon, tu sais bien. Et puis le Campement a besoin de toi. L’eau ça tombe tout seul du ciel, alors que les administrateurs, les conseillers, les hommes de terrains comme toi, ça tombe pas du ciel. Et puis vaudrait mieux pas pour vous. » Sa vaine tentative d’humour lui arrache un haut le cœur acide. « Trop tard pour en discuter. Pries pour que je cours plus vite qu’un cheval », conclu Hyperbob.
C’est alors que survirent les deux premiers chevaux.
« Putain ! » s’exclama Hyperbob. Jard Ashlad apparu au sommet de la crête assurant la couverture de Serenade fusil-mitrailleur au poing. « On a pas l’air con avec nos mousquets ! »
La rafale crépita dans l’air sec du désert, déchirant l’espace séparant les deux groupes. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que Serenade ne portait pas son arme uniquement pour l’apparat. La précision de son tir était toute militaire. Les deux premières balles touchèrent le sable à moins d’un mètre de Hyperbob et furent immédiatement suivies d’un rehaussement subtil du tir. La rafale remonta le long de la jambe d’Hyperbob jusqu’à sa poitrine faisant éclater la chair et jaillir le sang au rythme rapide du pouls battant du horseboy qui fut projeté contre le cheval. Son célèbre bob commença à verser sur la gauche – semblant agir à l’instar de la vie qui le quittait. Mais il raffermit sa prise sur le cheval et rattrapa in extrémiste son couvre-chef. Le sang dans la bouche et laissant parler son amour premier pour les chevaux dans un dernier élément de vie, il cria au pure-sang : « Cours, cours et ne t’arrête pas ! » Et touché en sa chair par les paroles équidales de l’ex-horseboy, le cheval donna plus d’énergie qu’il n’en avait jamais eu, propulsant Raoul à une vitesse folle. Hyperbob s’écroula. Oh, Lady ! Dire que j’espérais qu’on puisse enfin construire quelque chose ensemble. Prend soin d’elle Raoul, elle n’est pas si forte qu’elle essaye de nous le faire croire. Prend soin d’elle ou je reviendrais te hanter, mon ami. L’ultime souffle de vie quitta les lèvres sanglantes de Hyperbob.
Serenade reporta alors son attention sur Raoul. Mais si la vitesse du pure-sang le rendait irrattrapable, il ne rendait pas Raoul inatteignable. En tout cas pas pour Serenade qui ajusta une nouvelle salve meurtrière qui vient peupler le dos et les côtes du sourcier de plombs.
L’une des dernières images qu’aperçu Raoul fut l’arrivé d’un troisième cavalier venant du nord-ouest : Karita traînant son prisonnier. Désolé Kikaha, désolé bob ! Et Raoul perdit connaissance.

bon desolé je suis pas tres dispo
voici le debut de ma contribution et surtout une chronologie RP mais aussi game play de l'histoire


capture de Kikaha
(on a failli sortir contra attaquer mais pas assez de monde connecté)

decouverte de l'armé du nord

saignant a écrit:

-Saignant, je peux te parler ?

Interpellé par la question de Cid, Saignant se retourna vers son ami et collègue.

-Je crois que j'ai vu un truc pas net, prends la longue vue pour vérifier.

Sans discuter, Saignant se leva. Il savait que Cid aimait rêvasser seul, en haut de la vigie. Et qu'il repérait bien souvent les nouveaux arrivants avant tout le monde. Lors de leur montée du raide escalier en colimaçon, Cid précisa, en soufflant :

-C'est au nord..., un reflet m'a frappé l'oeil.... mais on voyait rien de précis...si ca se trouve c'est rien.

-On va vérifier, on est presque en haut.

Une fois arrivé au faîte, les deux Marshals reprirent leur souffle quelques instants. Saignant orienta la longue vue vers le nord et commença à balayer la zone. Soudain, Cid le vit tressaillir. Sans un mot, Saignant lui tendit la longue vue d'un air désabusé. En regardant dedans, le marshal put constater que le reflet qu'il avait aperçu provenait d'une voiture tractant un chariot rempli d'hommes armés de fusils. En provenance de Métal Hurlant...

Tonton lucien part en eclaireur au nord

premier plan

debut de RP

Citation :

Avec un air sombre, Hyperbob résuma :
Kikaha est prisonnier
Riah et Lea prises sous le feu de la « cavalerie » des metaleux
Ofe Luna et Mac os ne repondent plus il doivent etre considérés comme morts
Une force importante est apparue au nord…
C’est pas la joie mais on peut encore gerer fit il avec un sourire farouche…
Il faut faire sauter les routes au nord de TS pour les retarder.
Je m’en occupe dit Rakmar
Hyperbob acquiesa, parfait
Ensuite on va faire une sortie pour aider Riah Lea avec tout ce qu’elle ont a leur bord et ce qu’on peut récupérer des autres tapes cul ont aura de quoi se faire une solide position fortifié au cœur de la cité ou on et pourra se retrancher…

Il faut 4 volontaires pour cette mission
Instantanément Saignant et Cyd s’avancèrent
Apres un instant de flottement carpaccio et ax se regarderent avec un sourire gêné :
Ax et moi on en est dis le Marshall avec un nom ridicule de viande crue coupée tres fin.
Tu sais, le charria saignant, on sait que vous avez des petites bites c’est pas la peine d’en faire des tonnes…
Cid tandis son pacificateur a Ax tient petit ca te donnera une chance de plus de rester en vie…
Bon je vais a l’armurerie me chercher un mousquet fit cid je t’accompagne dis saignant j’ai besoin de munitions et d’explosifs Mais que les autres prepare l’evacuation on sait jamais....

trahison

proposition de RP a develloper si ca interesse du monde


-Ax et Carpaccio sortent sans cid et saignant parti s'equiper

-Cid et Saignant arrivent a l’entrée et voient progresser vers l’ennemi les 2 autres marshall et disent respect en fait ils en ont des couilles d’y aller seuls comme ca… en ce mettant en route aussi…

-Ax et carpaccio abattent ria et lea ils ont n’ont donc pas de couilles en fait

suite de la chronologie

Decision d’evacuer est prise

Luna se reveille

Ordres au marshalls de faire sauter les routes du sud Et de preparer la fuite en camion

Sephiroth cours aider saignant et cid maintenant seuls a l’exterieur il se brise la cheville la cheville en courant dans les gravats de la route qu’il vient de faire sauter (il n’a que 2 cases de mouvement)

Arrivé de Tallulah
RP « supercopter » de tallulah (en redaction avec l’interessée malheureusement elle est une case trop courte pour aider les marshall)


Sortie d’ofé
En redaction


Les terra sympiens tous a la muraille sud pour regarder ce qu’y passe ne voit pas arriver par le nord plantule et une troisieme force qui attaque la communauté… bcp de mort de mort et surtout etonnement leurs espions leur avait affirmer que plantule et ses hommes etait a MH tres peu de temps avant…

Evacuation des survivants

Separation de lady ruffin et d’hyperbob qui demande a jeanne de veiller sur la bolchote rigolotte (je m'en occupe avec elle)

Destruction de la comm fuite de raoul et hyperbob puis mort de ce dernier
RP ecrit par raoul et qui devrait encore etre enrichit mais qui est deja magnifique merci l’ami Ca fait presque moins mal comme ca…

J'ai déjà mis la petite mission en duo que j'ai faite avec Cid, dans "narratifs collectifs", sous le titre "un pacif pour deux".

edit Kikaha; je le met a la suite c'est plus facile pour travailler dessus

Une fois la nouvelle de l'attaque propagée, ce fut l'effervescence à Terra Sympa. L'évacuation était ordonnée, mais force était de constater que c'était une belle pagaille. Tout le monde courait aux alentours, certains emportant leurs affaires, d'autres cherchant des armes...
D'autres courent aussi, mais pour des raisons différentes. Il s'agit d'Ax et de Carpaccio, qui sont sortis de la communauté dans la confusion, afin de rejoindre Karita et son convoi. Deux traîtres qui rejoignent une autre traîtresse...qui se ressemble s'assemble.

Saignant et Cid avaient reçus des ordres précis. Il fallait saboter la route, en divers points, afin de ralentir l'avancée des Népharites vers le Campement, et rejoindre Luna pour évacuer le matériel de son tapecul. Leur sacs chargés d'explosifs, les deux Marshals encore fidèles, avec Kikaha, aux valeurs de l'A.C.T., se mirent en route. Le plan avait été coordonné par Hyperbob, qui supervisait l'évacuation générale.

Arrivé au premier site, un peu au sud ouest de Terra Sympa, Saignant et Cid s'arrêterent. Saignant fit à son collègue et ami un signe, pour qu'il aille en avant, au deuxième site. Sortant les bâtons de dynamite, Saignant commença à les disposer...

Une demi-heure plus tard, deux explosions espacées de quelques minutes retentirent.

Se retrouvant derrière une dune, les deux Marshals devaient à présent convenir d'un plan d'attaque. Mais à ce moment Saignant s'aperçut d'un léger problème.

-Cid, bordel de merde, qu'est ce que t'as foutu de ton pacif ?
-Je l'ai donné à un autre Marshal, c'était les ordres.
-Et à qui ?

Désignant le groupe de Karita, en contrebas de la dune, il répondit d'un air désabusé :

-A Ax...

Saignant baissa la tête sur sa propre arme et réfléchit quelques instants. Puis il regarda son ami dans les yeux. Aucun des deux ne le dit à haute voix, mais chacun le savait. Cid savait bien mieux se servir d'une arme. Avec un sourire un peu forcé, Saignant tendis son arme à son collègue.

-Tiens, j'avais envie de me remettre un peu à l'arc de toutes façons.


Un peu plus tard, les deux Marshals rejoignirent Mac Os et Luna, sur leur tapecul, qui s'étaient réfugiés un peu plus loin après la capture de Kikaha. Luna était une très belle femme, et Saignant fut troublé. Après quelques instants de concertation, il fut convenu que Saignant et Cid prendraient le tapecul et le matériel, pour aller rejoindre Tallulah sur son orni, un peu plus loin. Luna devait quant à elle aller au sud, à pieds, et espérer que son dénuement ne ferait pas d'elle une cible.

C'était sans compter sur la folie humaine. Un peu plus tard, Carpaccio et Ax, après avoir trahi les leurs, tuèrent Luna. Elle n'avait pas d'armes, pas de matériel, justes quelques ressources pour ne pas mourir de faim en allant jusqu'au Campement. Mais il n'y a pas toujours besoin de prétextes pour verser le sang...

Avant cela, Saignant et Cid étaient montés sur le tapecul, et devaient aller rejoindre Tallulah. Mais un problème de taille se posait : Karita et ses acolytes bloquaient la route. De plus, Tallulah avait fait sauter un tronçon plus loin, ce qui allait grandement ralentir le tapecul. Mais avaient-ils le choix ? Rejoindre Karita et devenir des traîtres parjures à leur tour ? Il ne leur fallut qu'un instant pour décider.

Saignant dirigeait le tapecul, avec à ses côtés un mousquet déniché dans la cargaison. C'était toujours mieux que rien. Cid, armé du seul Pacificateur, devait le couvrir. Tout se passa très vite. Pour la deuxième fois en 48 heurese, Saignant croisa Karita. Mais ses chevaux étaient encore attachés et son convoi en plein préparatifs, l'arrivée du tapecul les pris par surprise. Les deux Marshals essuyèrent une salve chaotique d'armes à feu lorsqu'ils passèrent à proximité du campement ennemi, mais ils s'en tirèrent indemnes, protégés par la carlingue de leur véhicule. Ils avaient gagnés près de deux cent mètres lorsque leurs poursuivants se mirent à leur poursuite. Les balles sifflaient à leurs oreilles, et Cid ripostait afin de les tenir à distance.

Enfin le tapecul réussit à atteindre la route, et commença à prendre de la vitesse, distanceant ses poursuivants. Saignant, maculé de poussière et de sueur, se retourna alors, et fit un grand salut à Karita et à ses acolytes-majeur à la verticale.

L'ambiance était déjà tendu à Terra Sympa, depuis que le convoi de ravitaillement avait été attaqué par Karita et ses amis, et l'annonce de la capture de Kikaha par celle-ci. Mais elle est devenu presque insoutenable, lorsqu'Ax et Carpaccio trahirent la communauté entière en rejoignant le convoi de ravitaillement, pour tuer froidement Léa et Rhia.


De plus on savait désormais, grâce à Tonton Lucien partit en éclaireur vers le Nord , qu'un danger plus grave menaçait la communauté. Hyperbob avait donc annoncé a tous, l'évacuation officielle de Terra Sympa. Sépiroth fut désigné pour détruire un tronçon de route partant de la communauté vers le nord. Peu de temps après, il partit accompagné de Cid et Saignant, en direction du convoi, pour détruire cette fois les routes menant Au Campement.


Lady Ruffin et son groupe bien diminué, était sur le départ, lorsque en quelques secondes la communauté fut mise à feu et à sang, ils se faisaient attaqués, et n'avaient rien vu venir, tout le monde se défendit comme il pu, mais les forces des deux côtés n'étaient pas les mêmes. Ce fut la dernière idée qui traversa la tête de Lady avant qu'elle tombe inconsciente sous le flots de balles la traversant de toutes parts.


Quand Lady émergea, elle avait mal de partout, elle saignait abondamment, mais n'était pas morte, contrairement à la vision d'horreur qu'elle voyait tout autour d'elle. Les membres de son groupe, gisaient, mort à quelques mètres d'elle, Carambouille était allongé sur le corps de Misty, il avait dû vouloir la protéger, de part son statut de CSF il avait dû se sentir responsable de notre plus faible combattante. La communauté n'était plus que l'ombre d'elle même, les murs s'écroulaient par endroits, certains bâtiments étaient en feu, le sol était taché de sang. Mais où était passé leur belle Terra Sympa. Lady pensa alors a Jeanne, il fallait qu'elle la recherche, mais d'abord qu'elle se soigne un minimum, sinon elle ne pourrait pas avancer. On lui avait dit que l'opium faisait des miracles, alors elle en pris un. C'était miraculeux en effet, elle n'avait plus mal, elle avait même l'impression d'avoir repris toute ses forces, il lui suffisait donc d'arrêter les saignements pour l'instant, elle se ferait vraiment soigner après, ne sentant plus la douleur elle pouvait avancer de nouveau. Lady arriva à se confectionner des sortes de bandages avec les mouchoirs qu'elle avait sur elle, elle entoura ses blessures avec. C'était très surprenant elle avait l'impression de vivre cette expérience comme de extérieure, elle voyait le sang couler de ses blessures, mais ne sentait rien, aucune douleur, elle pu donc arrêter le saignement sans problème. Ses blessures nécessiteront surement de longs soins plus tard mais pour l'instant c'était suffisant.


Lady partit donc à la recherche de Jeanne, un lien les unissaient depuis qu'elle s'était confiée à celle-ci dans l'infirmerie, le jour où elle est sortit du coma . Elles étaient comme inséparable depuis ce jour (Jeanne zombifiait un peu!). Lady retourna les lieux autour d'elle, elle trouva beaucoup de corps, et désespérait de trouver Jeanne, lorsqu'elle entendit un gémissement, il provenait de sous plusieurs caisses, tombées là lors de l'affolement. Lady dégagea tant bien que mal Jeanne, celle-ci était blessée à la jambe, mais consciente. Lady déchira des morceaux de son débardeur (pourtant tout le monde connaît l'importance de sa tenue pour Lady, mais en de telles circonstances tout le monde change) qu'elle passa autour de la jambe de Jeanne, en serrant très fort pour arrêter les saignements.


Lady et Jeanne se dirent alors, qu'il fallait partir à la recherche de survivant. Lady aida Jeanne a se relever et la soutena pour l'aider a marcher, Jeanne souffrait, mais serra les dents et ne laissa échapper aucun gémissement. Au détour d'un mur, elles virent un mouvement, c'était Hyperbob. Lady était très soulagée de voir qu'il avait survécu à cette attaque qui les avaient tous surpris. Hyperbob s'approcha lentement d'elles, lui même était grièvement blessé :

« Ah vous êtes vivantes, vous allez bien les filles?, vous êtes les premières que je croise, je n'ai trouvé que des morts pour l'instant. Quel soulagement de vous voir. » Il tendit la main et caressa la joue de Lady.

« On s'en sortira, nous non plus on a trouvé personne d'autres, Carambouille et Misty sont mort » lui répondit Lady, profitant pleinement du contact de la main d'Hyperbob, un brin de douceur dans toute cette folie.

« On a pas de temps a perdre, vous devez sortir tout de suite de Terra Sympa, prenez la route en direction du Campement, et courez le plus vite possible » repris Hyperbob.

« Mais on va pas te laisser tout seul ici, il n'en est pas question » dit Lady tout en secouant la tête d'un côté puis de l'autre avec énergie.

« Je dois retrouver tout d'abord Raoul, je partirais pas sans lui », puis se tournant vers Jeanne « Jeanne je te l'a confie, prends bien soin d'elle », puis il prit Lady par le visage et l'embrassa, sauvagement tout d'abord puis tendrement pour finir, pendant une très longue minute. Puis il poussa les deux femmes vers les portes de la communauté.


Lady à contre coeur, sortis avec Jeanne de Terra Sympa, car elle était persuadée que de toute manière elle reverrait Hyperbob Au Campement, elle ne prit donc mê
me pas le temps de lui dire au revoir, de lui dire tout ce qu'elle avait a lui dire, et qu'elle n'avait jamais osé, comme de parler de ses sentiments pour lui. Lady et Jeanne partirent ainsi le plus vite possible de la communauté qui les avait si bien accueillis. Elles avançaient péniblement, Lady devant toujours soutenir Jeanne, dont la jambe la faisait de plus en plus souffrir, mais elles avançaient quand même, ayant toujours la peur de se faire rattraper. Au bout d'un moment elles entendirent une énorme explosion, et se dirent qu'Hyperbob, accompagné de Raoul elles l'espéraient, avaient fait sauter Terra Sympa, elles ne se retournèrent même pas, ne voulant pas voir ce macabre spectacle. Puis lorsque la nuit noire tomba, elles n'urent plus d'autre choix que de s'arrêter quelques instants, ne voyant plus rien, elles risquaient de se perdre si elles n'étaient pas concentrées, et même de retourner sur leur pas, et donc de rejoindre les attaquants qu'elles essayaient désespérément de fuir.


Dès qu'elles urent un peu récupérées, Lady et Jeanne se relevèrent, et reprirent leur course contre le temps. Puis elles virent que Nalhyaah Camérya et Alia étaient sur leur chemin, elles doutèrent un moment, puis se dirent qu'elles ne pouvaient pas rester ici, elles avancèrent donc, malgré la peur, et leur ennemis, ne semblèrent même pas les voir, leur regard était tourné vers l'ornithoptère dirigé par Tallula, venu seule en renfort du Campement. Jeanne et Lady purent donc se glisser et continuèrent leur chemin.


Quelques minutes plus tard, elles entendirent plusieurs détonations derrières elles, ce qui les arrêta dans leur fuite. Lady se tourna alors vers Jeanne, on voyait dans son regard, qu'elle espérait de tout coeur qu'Hyperbob n'était pas à l'endroit d'où provenait les tirs, mais Lady avait un mauvais pressentiment, elle prononça même une petite prière. Elles étaient toutes les deux sous le choc, se demandant si cela s'arrêterait un jour.


Mais elles ne pouvaient pas rester sur place trop longtemps, elles reprirent donc la route. Elles finirent par s'arrêter a bout de force, puis furent rejoint par tout les survivants de Terra Sympa : Gisbi tout d'abord, puis Saignant, Cid, et Ofe, et enfin par Raoul. Mais Raoul était seul, Lady Ruffin compris alors qu'Hyperbob était mort. Elle tomba à genoux, complètement sous le choc, elle était partit de Terra Sympa sans lui, ne l'avait pas attendu, et surtout ne lui avait pas dit au revoir. Jamais elle ne se le pardonnera, d'autant plus que lui n'avait pas hésité a sortir de Terra Sympa alors qu'on était en plein hiver, au péril de sa vie, pour venir la sauver. Lady n'avait plus de force, ni l'envie de se battre, elle voulait rejoindre Hyperbob là où il était, l'opium commençait a ne plus agir, ses nombreuses blessures se rappelaient douloureusement à elle, mais surtout c'était son coeur qui saignait, comme si une balle l'avait atteint très profondément.


Les survivants étaient encore loin du Campement, leur survie était très précaire, ils étaient tous à bout de force, blessés, encore sous le choc des événements, comme hébété. Raoul et Cid partirent les premiers, Gisbi sur le dos de son pur-sang. Les autres ne savaient plus trop quoi faire, mais heureusement pour eux, Tallulah arriva avec l'ornithoptère, ce qui les sauva tous. Ils arrivèrent donc rapidement Au Campement, là où ils purent recommencer a respirer normalement, même s'il est sur qu'ils mettront beaucoup de temps, tous, a se remettre de cette tragédie, où tous ils y ont perdus des êtres chers à leur coeur.

Cette fois je pense que c'est fini, j'espere que du monde passe encore par la . A priori il ne reste que kle texte d'Hyperbob pour completer. Si d'autres personnes veulent rajouter quelque chose c'est possible.

On pourrait ensuite poster tout cela dans textes narratifs collectifs vous pensez pas ?

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Kikaha avait assisté à tous les événements de cette triste journée. Il s’en serait bien passé n’ayant rien pu faire pour aider ses amis.

A son réveil, après l’attaque du convoi, Karita l’avait installé contre une paroi rocheuse sur un promontoire face à Terra Sympa. C’était certainement pour qu’on le voit bien depuis la cité, mais du coup il pouvait tout voir lui aussi. D’abord le convoi immobilisé a la sortie du canyon devant la cité et sous le feu des assaillants, puis la route menant à la bourgade et celle-ci se découpant sur le ciel, nichée sur la montagne.

La matinée était déjà bien entamée lorsqu’il perçu de l’agitation dans la vigie de la cité, plissant les yeux au maximum, il pu apercevoir Cid et Saignant qui regardaient en direction du nord avec une longue vue. Leur soudaine agitation et la précipitation qu’ils mirent a redescendre lui fit présager le pire, mais a court d’information il ne pu que se perdre en conjonctures.

Le groupe des assaillants ne semblait pas en alerte outre mesure se contentant de surveiller que le convoi ne bouge pas de sa position. Kikaha espérait que depuis Terra Sympa on puisse les secourir et sauver les personnes encore dans les véhicules.

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Vers midi Karita voulu à toutes forces le faire manger :
-« Tiens Kiki regarde ce que je t’ai préparé, il faut que tu manges sinon au Campement ils vont dire que je t’ai maltraité »
-« Mmhh… »
-« Tu veux peux être que je t’enlève ton chiffon de la bouche ? Remarque ça sera plus facile pour te donner a manger »
-« Si tu me détachais les mains tu ne crois pas que ce serait plus simple ? »
-« Ben non tu risquerais de t’échapper. Tiens goûte moi ça »
Karita lui enfourna une cueillere pleine de nourriture dans la bouche alors qu’il tentait de lui répondre.
-« Gloup, heu… heu… heu… » Kikaha s’étrangla
-« Quoi tu n’aimes pas ma nourriture ? Tu es bien difficile ? Mon minou il a goûté a la gamelle il a trouvé ça bon lui »
Kikaha renonça à lui expliquer l’incongruité de la situation.
-« Ecoute je veux juste boire, je n’ai pas faim »
-Oh tant pis pour toi. Tiens bois. » Elle lui mit la gourde entre les lèvres et la redressa a la verticale. Kikaha tenta bien de tout avaler le plus vite possible mais de l’eau coula sur son torse.
-« Mais fait donc attention, faut pas gaspiller de l’eau, tu es tout sale maintenant. »
-« C’est toi qui fait n’importe quoi avec ta gourde »
-« Et voila tu est pas gentil, alors que moi je prends soin de toi, et bien je te remet ton bâillon tiens, tu dis trop des bêtises. »
Elle lui essuya la bouche avant de replacer le tissu, puis tourna les talons…

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En début d’après midi, on pu entendre de sourdes explosions au nord et Kikaha n’eut pas besoin de s’interroger bien longtemps pour comprendre de quoi il s’agissait. Ils en avaient parlé avec Hyperbob ; en cas d’attaque de Métal Hurlant on ferait sauter les routes pour retarder autant que possible l’avancé des troupes ennemies.

Deux hommes arrivaient de la cité et prirent la direction du convoi, Ax et Carpaccio, il reconnu les nouveaux marshals engagés depuis peu. Hyperbob avait du les envoyer en renfort du convoi pour tenir celui-ci. Il s’assura du regard que ses geôliers ne les avaient pas encore vu. Les deux hommes s’approchèrent de l’un des tapes culs dont sortirent Ria et Léa visiblement soulagées de voir des têtes connues.

Le bâillon que lui avait mis Karita étouffa le cri qu’il poussa en voyant Ax lever son arme et tirer a bout portant sur Ria. La jeune femme s’écroula, se tenant le ventre. Léa n’eut pas le temps de réagir, elle regardait encore Ria se tordre de douleur sur le sol que Carpaccio les mis en joue et vida son arme sur les deux femmes. Kikaha vit les corps tressauter sous les impacts des balles de l’automatique puis s’abandonner dans l’indécence de la mort.

Les deux hommes exultants sautèrent à bord véhicule et démarrèrent en trombe en direction du groupe des métalleux qui le retenait prisonnier. Arrivé a celui-ci, exultant de joie Ax se mit a raconter avec forces détails leur sortie de Terra sympa et leur prise de véhicules ennemis. Ses propos affichaient sa satisfaction de ses actes et il affichait un visage jubilatoire en décrivant le meurtre des deux jeunes femmes. Bâillonné, Kikaha ne pu lui crier sa haine mais il su a ce moment que s’il survivait a ces événements ils n’aurait de cesse de les retrouver et de leur faire payer le prix fort.


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L’après midi touchait a sa fin quand les événements s’accélèrerent. Tout d’abord il pu apercevoir un groupe d’hommes armés qui sortaient de la cité. Descendant de la montagne par la route, ils s’affairaient régulièrement sur celle-ci. Comme ils s’approchaient de leur position Kikaha reconnut Cid et Saignant en compagnie de Sephirot. Ce qu’il restait de l’équipe des marshals se mit a couvert. Puis une série d’explosions retentit et la partie de route qu’ils venait de parcourir s’éventra, se disloqua en de nombreux cratères rendant toute progression de véhicule impossible.

Le groupe de métalleux qui le retenait prisonnier les regarda progresser a couvert vers les véhicules qui restaient au fond du canyon. Ils étaient trop loin pour qu il puisse entendre leurs commentaires, mais il vit Karita se redresser et suivre avec attention ce que faisait Saignant, mais celui-ci était hors de portée. Les marshals se dirigèrent vers le véhicule de Luna et mac Oc et y installèrent une position.

Alors que les choses semblaient commencer à tourner en leur faveur, Kikaha entendit le crépitement d’armes automatiques en provenance de Terra Sympa. Tournant la tête il vit des troupes attaquer la ville. Les Népharites tiraient à l’arme lourde sur les défenseurs, sur les bâtiments. Le fracas des armes était assourdissant malgré la distance et l’on pouvait voir même de si loin les impacts des balles arracher des morceaux de murs. Les défenseurs perches sur les fortifications ripostaient de leur mieux mais Kikaha savait que leur puissance de feu n’égalait pas et de loin celle des assaillants.

Les pertes devaient être importantes car les tirs cessaient parfois depuis une position de la ville et il pouvait comprendre que le tireur n’était plus. Un corps bascula par-dessus le rempart mais il ne pu voir de qui il s’agissait. Il commençait a penser que la ville allait être prise ou réduite en cendres quand les Nepharites cessèrent le feu et se positionnèrent sur une position d’attente. Soit la détermination des défenseurs les avait surpris soit ils attendaient des renforts.

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Pour la deuxième fois de journée, Karita vint pour lui porter à boire :
-« Cette fois tu pourrais me détacher, tu vois bien qu’il m’es impossible de m’enfuir avec tous ces métalleux autour. »
-« je te détache une main une main pour que tu puisses boire mais c’est tout ».

C’est à ce moment qu’une immense déflagration déchira la quiétude du désert. Ils tournèrent la tête ensemble pour voir la cité s’ouvrir comme un fruit trop mur. Une boule de feu illuminait le centre de la bourgade comme si un soleil naissait au beau milieu des bâtiments. Un toit sembla tenter de rejoindre le ciel avant de se disloquer et de retomber au milieu du brasier qu’était devenu la zone de la poudrerie et ses abords immédiats.

L’onde de choc les frappa d’un souffle rageur qui balayait l’espace et soulevait sable et débris en tourbillons aveuglants hommes et bêtes. Kikaha entendit les chevaux hennir de terreur, tirant sur leurs longes au grand dam des métalleux, affairés à les empêcher de fuir. Malmenée par le souffle de l’explosion, Karita vacilla et perdit l’équilibre. Il la retint de sa main valide et la plaqua contre lui, plus par réflexe que dans un acte conscient.
-« Ben c’est pas trop le moment que tu me prenne dans tes bras, mais je te remercie » dit elle en se dégageant. ».

Il ne l’écoutait pas, tout entier tourné vers la cité qui vivait ses derniers instants. Le sable retombait et une lueur apparaissait de plus en plus forte ; la bourgade brûlait, toute entière.
Le souffre, omniprésent sur les murs, les toits, les moindres interstices, prenait feu malgré la peinture qui le recouvrait. Les flammes montaient à l’assaut des murs, des toits, avec cette couleur verdâtre caractéristique que donne le souffre. La cité semblait la proie d’un feu irréel, spectral, né de l’enfer.

La lueur de l’incendie éclairait le désert et les colonnes éparses des habitants fuyant comme ils le pouvaient. A cheval, a pied ou en tape cul, c’était la débandade, chacun tentant de sauver sa vie en mettant le plus de distance possible entre eux et l’agresseur. Ils portaient tous un sac et Kikaha reconnu la l’efficacité d’Hyperbob qui avait du les doter d’un paquetage de survie « réglementaire ». Dans le canyon aussi la fuite commençait. Le véhicule restant démarrait en trombe et Mac Os soutenu par Luna fuyaient a pied pour leur part.

La grande porte de la cité qui était encore intacte de façon surprenante explosa, soufflée de l’intérieur. Les deux immenses portes de bois bardées de fer furent soulevées et projetées au loin. Deux cavaliers surgirent du ventre de la cité, ombres se découpant sur la lumière des flammes, Kikaha reconnu Hyperbob et Raoul. Les deux hommes cravachèrent leurs montures pour descendre la route défoncée.

De multiples débris enflammés tombaient tout autour d’eux, propulsés au loin par les multiples explosions qui secouaient les corps de bâtiments meurtris de la cité agonisante. L’un de ces débris heurta le manteau d’horse boy d’Hyperbob qui flottait derrière lui sous la force de la vitesse. Le manteau s’enflamma éclairant d’une façon particulière le cavalier sur sa monture de sa lumière mortelle. Tendus dans l’effort, l’homme et l’animal semblaient soudés l’un a l’autre, fonçant dans la dangereuse descente. D’un geste agacé, Hyperbob dénoua la boucle qui retenait le manteau sur ses épaules et celui-ci finit de se consumer au sol.

la suite dessous pour causse de longueur

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Les métalleux s’affairaient à se mettre en route, sellant les chevaux en catastrophe. Karita lui tira le bras :
-« Vient, il faut qu’on y aille »
Il tenta bien de résister un peu mais déjà les autres partaient au galop a la poursuite des fuyards et il se dit que de toutes façons ce n’était pas Karita la plus dangereuse pour ces derniers. Il monta en selle à son tour et elle lui attacha les mains à la selle et les pieds aux étriers. Sautant a cheval elle attrapa la longe de celui de Kikaha et ils partirent a la recherche des autres.

C’était une ambiance de fin de monde ; les flammes, les cris, les détonations, le décor était plante, le drame pouvait se dérouler. Ballotté et secoué par la course du cheval Kikaha tentait de rester en selle, malgré l’inconfort de sa position pieds et mains liés. Au milieu du brouhaha, il aperçu Tallulah arrivant avec l’ornithoptère, sortant de l’abri des nuages tel un ange pour secourir les rescapés de Terra Sympa. Il cria son nom à plusieurs reprises, mais elle ne l’entendit pas, occupée à sa manœuvre.

Alors il l’admira ; ses longs chevaux auburn qui flottaient dans le souffle du vent, son corps magnifique que ne parvenait pas a cacher les vêtements de vol, la douceur de son visage que la concentration n’altérait pas. Encore une fois, comme toujours, il se félicitait d’être le mari d’une aussi magnifique femme, aussi bien a l’extérieur comme à l’intérieur. Bien que tourmentée son âme était belle et il l’aimait aussi pour cette noblesse d’esprit qui la faisait se porter vers les autres et compatir a leurs souffrances en oubliant les siennes.

Il ne la quittait pas des yeux dans la mesure des changements de cap du cheval. La situation au sol était si confuse que Karita changeait souvent de direction en tentant de retrouver les métalleux. Kikaha tremblait qu’une balle n’atteigne Tallulah, mais la dextérité dont elle faisait preuve dans le maniement de l’engin, couplée à la vitesse de celui-ci la mettait hors de portée de la plupart des tirs. Dans un audacieux piqué elle se rapprocha de l’un des véhicules et lui lança une amarre. Virant a la limite du décrochage elle dirigea l’engin vers le sud, la direction du Campement et de la sécurité, entraînant a sa suite un véhicule rempli de rescapes.

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Karita réussissait a rejoindre une partie des métalleux; Sérénade et Jard ashald. Ils arrivèrent sur la colline au moment où Sérénade mettait son arme en joue. La rafale du fusil mitrailleuse de celle-ci déchira l’espace entre les deux groupes. Les balles atteignirent Hyperbob a la jambe puis la poitrine. Celui-ci fut projeté contre le cheval que montait raoul. Se rattrapant au licol de l’animal, il sembla lui parler, le supplier de sauver son ami. Le cheval démarra à toute vitesse, ses sabots fouettant l’air dans une cavalcade effrénée.

Hyperbob tomba a genou, la vie le quittait, mais il trouva encore la force de crier une dernière chose a Raoul que Kikaha ne compris pas. Puis le horse boy cessa de lutter et le corps de l’homme rejoignit le sable du désert, le visage tourné vers les étoiles qu’il avait longuement contemplées durant ses gardes de mustang. Kikaha serra les dents, son ami s’en allait et il ne pouvait rien faire…seulement le regarder mourir…ce qu’il fit…dans un dernier hommage muet …

Déjà, Sérénade relevait son arme en direction de Raoul. Le pur sang en dépit de sa vitesse ne pouvait rivaliser avec les balles qui vinrent frapper son cavalier. Celui-ci se trouva projeté sur le cou de sa monture, faisant trébucher le cheval, maculant de sang la crinière de l’alezan. Mais celui-ci se reprit et emporta l’homme grièvement blessé dans la nuit. Kikaha douta qu’il arrive au Campement, mais bien qu’il soit sceptique il recommanda l’homme à Tsui le gragon bleu.

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La nuit avait engloutie tous les fuyards, les mettant à l’abri des tirs des métalleux, ceux ci obliquèrent vers la petite oasis située à la source du Styx. Le cheval de Kikaha, toujours à la remorque de celui de Karita montrait quelques signes de fatigue à l’instar des autres, ils avaient besoin de repos après les folles chevauchées de cette nuit. L’homme se laissait entraîner, ses pensées tournées vers les siens, vers l’incertitude du moment et sa propre impuissance à les aider. Une série de coups de feu lui fit lever la tête.

A proximité de l’oasis se tenaient Ax et Carpaccio les traîtres. Ces deux sinistres individus venaient visiblement de tuer encore, leurs armes encore fumantes à la main ils rejoignaient le lieu de bivouac choisi, laissant derrière eux deux corps sans vie. Quand ils arrivèrent à proximité Kikaha reconnu Luna et Mac Oc. Ils avaient fuit la zone des combats, pensant être a l’abri, deux personnes sans intérêt stratégique. Le destin en avait décidé autrement les mettant sur la route des individus sans scrupules.

Karita ne l’empêcha pas, après lui avoir enlevé les liens qui le retenaient a sa monture, de s’avancer vers les corps. Tués par derrière, ils étaient tombes l’un sur l’autre, unis dans la mort comme ils l’avaient étés dans la vie. Mac Oc semblait protéger de son corps celui de sa maîtresse, mais cela n’avait pu suffire à les sauver des balles. Kikaha ferma les yeux de la femme et entrepris de leur creuser une tombe ou il les installa main dans la main pour l’éternité.

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Les métalleux s’étaient installes pour la nuit et le feu qui crépitait au centre du bivouac était le seul semblant de vie qui animait l’endroit. Kikaha repensait aux événements qui venaient de se produire et de bouleverser à jamais sa vie. La journée avait été longue et triste, un jour de cendres marque par la mort de trop de gens qui n’aspiraient qu’à vivre tranquillement. Il tourna le dos à l’âtre et alors seulement, les yeux tournés vers les étoiles, il pleura…

Désolé, j'avais pas accès ici, j'vias rajouter mon grain de sel ce we.